Les évocations du téléphone dans les arts comme la peinture, la sculpture, le
cinéma, la littérature, et les miscellanées. La peinture :J'ai demandé personnellement à Melly Monne, Bruno Atamian et Jean-Claude Götting l'autorisation d'afficher leurs oeuvres sur le site téléphoniste. Ils ont tous les trois gentiment accepté, qu'ils en soient remerciés, ainsi que pour la qualité de leur travail. Cliquez sur leurs noms pour accéder à leurs sites.
Melly Monne exprime sa vision du temps et
de l'espace à travers une technique en trompe l'oeil remarquablement maîtrisée
Bruno Atamian, peintre hyperréaliste, met
en lumière les vieux objets oubliés de nos greniers et réalise des portraits à l'huile.
Jean-claude Götting "Téléphone aphone" 1992 Acrylique sur toile, collection privée © J-C. Götting Reproduction interdite.
Josette, épouse de Claude Sifferlen, collectionneur de téléphones, nous propose sa vision de la lyre de Wich :
Salvador Dali, Tamara de Lempicka
Pastiche de Vermeer avec quelques anachronismes : l'Ericofon, le mètre à ruban et les sous-vêtements.
The Girl on the Phone with the Tape Measure Munchen, True Falsies Postcard, 1996 (NOT BY VERMEER) This postcard appeared for sale at the time of the 1996 Vermeer exhibition, and it is a modern caricature of the great master. We can see sensitivity to the original themes in the treatment of light on the wall, the quartersawn oak in the wardrobe at the right, and the globe at top right. The black-and-white floor tiles, with a border of blue-and-white Delft tile, are typical Vermeer, as is the rug draped on the table where the girl sits. The girl is talking on a red telephone, almost naked, in front of a window. The window has curtains, but these are open: the Dutch people have a habit of letting people see into their houses, as if to say I have nothing to hide. The telephone is a modern translation of the letters that Vermeer's women often seem to be reading, showing us that the women are far from their mundane surrounding, immersed in a far-away virtual world. Looking more closely, there seems to be a wedding ring on her finger (enlargement), so we are left with the question of what far-away person she talks to, whether it is her husband. The globe, as in the real Vermeer paintings, strengthens this feeling of distance. Instead of a representation of Judgement Day, as in A Woman Holding a Balance, the girl here is holding a tape-measure. In Vermeer's time, judgement came from Heaven, but perhaps today women are encouraged to judge themselves by the size of the waist-line. La sculpture :Le téléphone homard, un grand classique
de Dali, mais pas très pratique pour téléphoner, La poésie :Francis Ponge, Pièces (1962), « L'Appareil du téléphone » Lorsqu'un petit rocher, lourd et noir, portant son homard en anicroche, s'établit dans une maison, celle-ci doit subir l'invasion d'un rire aux accès argentins, impérieux et mornes. Sans doute est-ce celui de la mignonne sirène dont les deux seins sont en même temps apparus dans un coin sombre du corridor, et qui produit son appel par la vibration entre les deux d'une petite cerise de nickel, y pendante. Aussitôt, le homard frémit sur son socle. Il faut qu'on le décroche : il a quelque chose à dire, on veut être rassuré par votre voix. D'autres fois, la provocation vient de vous-même. Quand vous y tente le contraste sensuellement agréable entre la légèreté du combiné et la lourdeur du socle. Quel charme alors d'entendre, aussitôt la crustace détachée, le bourdonnement gai qui vous annonce prêtes au quelconque caprice de votre oreille les innombrables nervures électriques de toutes les villes du monde ! Il faut agir le cadran mobile, puis attendre, après avoir pris acte de la sonnerie impérieuse qui perfore votre patient, le fameux déclic qui vous délivre sa plainte, transformée aussitôt en cordiales ou cérémonieuses politesses... Mais ici finit le prodige et commence une banale comédie. Le cinéma :
La télévision (divX) :
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